Epoqu’auto 2022 dévoile ses plateaux et un programme toujours plus ambitieux

Pour cette 43ème édition, fidèles à leurs habitudes, les organisateurs du salon Epoqu’Auto ont une nouvelle fois réuni automobiles populaires, automobiles de prestige, automobiles historiques, motos, camions et utilitaires pour proposer une belle promenade aux visiteurs. Avec en vedette, cette année encore, des marques et des modèles qui ont traversé le 20ème siècle sans prendre une ride.

En réunissant Ford, Lancia et l’Association des Clubs de Marque Automobile Française, le Club des 3A, organisateur d’Epoqu’Auto, n’avait guère de doutes sur la qualité des plateaux qu’il serait en mesure de proposer aux visiteurs de la 43ème édition, attendue du 4 au 6 novembre prochains. Cette année encore, Époqu’Auto mariera histoire et élégance. Une ambition symbolisée par la merveilleuse photo signée par les studios Harcourt pour illustrer l’affiche du salon.

Créés à trois ans d’intervalle, les deux constructeurs qui auront cette année les honneurs des Plateaux Populaire et de Prestige ont marqué l’histoire automobile du 20ème siècle, avec certains modèles qui sont désormais entrés dans la légende. Quant à l’Association des clubs de marque Automobile Française, elle réunit dix marques mythiques, dont les voitures ont fait et font encore rêver tous les passionnés.

Autant de modèles de légende que les visiteurs pourront découvrir au cours d’une promenade découverte qui les conduira également vers tous les autres plateaux du salon : Fondation Berliet, deux roues, utilitaires, Youngtimer… Pour faciliter le parcours des visiteurs, les organisateurs ont décidé de créer cette année une « autoroute piétonne ». Reliant l’ensemble des Halls, cette sorte de dorsale se distinguera des autres allées par son revêtement bleu, au lieu du rouge traditionnel.

Ford : un constructeur américain aux multiples accents européens

Né au tout début du 20ème siècle à Détroit, Ford symbolise les premières heures de l’industrie automobile nord-américaine. Sous l’influence de son mythique fondateur Henry Ford, l’entreprise a insufflé une dynamique d’innovation, qui a rapidement traversé l’Atlantique. Présent en Allemagne, au Royaume-Uni et bien entendu en France, Ford a marqué de son empreinte l’aventure automobile européenne.

Ford : un voyage au coeur des productions allemandes et anglaises

Le plateau populaire se focalisera sur la production européenne du constructeur américain. Cette frontière dessinée par les organisateurs permettra de concentrer les regards sur les modèles qui ont réellement marqué le paysage automobile du vieux continent. Une production d’une richesse déjà exceptionnelle en elle-même, puisque Ford a proposé pendant très longtemps des modèles distincts en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, avant de fusionner les gammes allemande et anglaise sous la dénomination Ford Europe, à partir de 1968. Pour raconter cette histoire, le plateau Ford sera donc présenté au travers de différents univers clairement distincts.

Sur l’espace dédié aux voitures de la gamme Ford Allemagne, les visiteurs pourront notamment découvrir une Ford OSI, un coupé fabriqué par un carrossier allemand à partir d’une Taunus, ou encore une rarissime Buckel de 1939, un véhicule de l’armée allemande resté en France lorsque la Wehrmacht a dû battre en retraite. Sur l’espace réservé aux voitures produites en Angleterre, les organisateurs ont réussi le tour de force de réunir quelques pépites : des cabriolets Zéphir et Zodiac, un coupé 315 Capri issu du musée de Michel Hommell à Lohéac. Enfin, pour symboliser la gamme Ford Europe, Epoqu’Auto présentera un très large panel de la production comprenant des Escort, des Capri, des Granada… et une Fiesta de la toute première génération.
Extraits du plateau Ford Allemagne : 12M G13, 17M P2, 17M P3, 12M P4 berline et coupé, 17M/ 20MTS/20MTS Hardtop P5, 12M/15M P6, 17M/20M P7A, 17M/20M/26M P7B, 12M Mino Taunus des records Miramas 1963…
Extraits du plateau Ford Royaume-Uni : Anglia Berline et break, Consul 315, Coupé 315 Capri, Cortina MK1, Cortina MK2, Zéphir Zodiac MK3, Zéphir Zodiac MK4…
Extraits du plateau Ford Europe : Escort MK1 et MK2, Capri MK1 et MK2, Taunus TC (baptisée Cortina pour le Commonwealth) MK1, MK2, MK3, MK4, Granada MK1, MK2 et MK3, Fiesta MK1

Ford France : de la mythique Ford T aux rarissimes Trianon et Versailles

L’espace consacré aux Ford issues de la production française sera bien entendu particulièrement riche. À côté d’une Ford T produite en 1912 dans l’usine bordelaise du constructeur, on trouvera une Ford A, une Vedette première génération, ainsi qu’un coupé et un cabriolet, une Vedette deuxième génération avec le coffre rapporté. Autre attraction de ce plateau, une Matford cabriolet. Cette voiture, produite à Strasbourg jusqu’au lendemain de la deuxième guerre mondiale, doit son nom à la contraction de Ford et de Mathis, célèbre constructeur alsacien à qui l’on doit ce modèle.

« Nous aurons aussi des voitures de la génération suivante, avec des Trianon et Versailles qui sont sorties juste avant le rachat par Simca et qui portent donc le logo Ford », précisent Alain Guillaume et Claude Passot, les commissaires généraux du salon.

Extraits du plateau Ford France : Ford T, Ford A, Matford, Vedette 49/52, Vedette 53/54, Versailles écusson Ford….

Ford Performance : le goût de la compétition

Ostensiblement tournée vers le sport auto, l’édition 2022 d’Époqu’Auto fera la part belle à toutes les voitures qui ont brillé sur la route et sur les circuits. C’est bien entendu le cas de plusieurs modèles produits par Ford, qui présentera un Plateau Performance. Localisé dans le passage qui mène au Hall 6, comme c’était le cas pour les Simca sportives l’année dernière, ce focus sur la compétition automobile proposera un large tour d’horizon de l’histoire sportive de Ford. En point d’orgue, il dévoilera deux modèles d’exception, qui seront

Lancia : l’autre géant automobile de Turin

Si son prénom a été depuis bien longtemps oublié par le plus grand nombre, Vincenzo Lancia a laissé à l’histoire automobile un nom qui résonne toujours à l’oreille des passionnés de belles italiennes. Toujours recordman du plus grand nombre de victoires et de titres remportés en championnat du monde des Rallyes, Lancia n’est pas simplement un géant de la compétition automobile. Ses routières musclées ont séduit tous les amoureux de conduite sportive.

Lancia : le muscle à l’italienne

Vedette du plateau prestige, le constructeur italien, fidèle au goût des transalpins pour le sport automobile, s’est toujours appliqué à marier l’élégance de ses lignes racées et la puissance de ses motorisations. Pour rappeler ce mélange réussi, le Club des 3A s’efforce de constituer un plateau d’une rare exhaustivité. « Tout n’est p as encore arrêté, mais nous aurons des modèles racontant la saga de la marque », indiquent les commissaires généraux du salon. Toute première Lancia de l’histoire, l’Alfa 1906 se dévoilera sur Époqu’Auto. « Elle a pris cette appellation parce que Lancia avait choisi de donner des noms de lettre grecque à ses voitures », précisent Alain Guillaume et Claude Passot, afin d’éviter tout risque de confusion avec les Alfa Roméo. À ses côtés, une Lambda première à disposer d’une caisse autoporteuse, côtoiera des Aprilia, Flavia, Delta, Thema… Les détails restent encore à préciser, mais le plateau sera d’une richesse exceptionnelle.

Extrait du Plateau Lancia : Alfa 1906, Lambda, Augusta/Belna, Aprilia Arden, Apia Berline, Flaminia Coupé GT, Flavia Coupé, Fulvia Berline, Delta Série 1, Kappa Coupé, Thesis…

Lancia Compétition : des bêtes de course

Dédiées au punch et à la vitesse, les Lancia qui habilleront le plateau compétition rappelleront de grands souvenirs à tous les passionnés de sport auto. Elles p rendront place d ans l ’allée qui hébergeait, l ’année dernière, l es Simca Hors-Série. Adoptant l’aspect d’une aire de départ du rallye de Monte Carlo, avec une arche gonflable pour l’identifier, cette voie d’accélération accueillera une Stratos, une 037, une Delta S4, une Delta Intégrale et une Fulvia Munari 72. Juste en face, dans cette même allée, sur l’aile qui accueillait le pan incliné où avaient pris place les tricycles car, Lancia présentera un plateau Innovations techniques. D’ores et déjà trois voitures sont annoncées : une Lambda 1000 Miles, une Aurelia B20 Michelin équipée du premier 6 cylindres en V, et une Aprilia ou une D24.

« Deux ou trois autres modèles devraient s’ajouter, mais nous n’avons pas encore arrêté notre choix », précisent les commissaires généraux.

Dix marques pour réveiller l’histoire

Organisé par l’Association des Clubs de Marque Automobile Française, le Plateau Historique prendra une dimension tout à fait unique cette année. Car, exceptionnellement, il ne sera pas consacré à un des constructeurs qui ont écrit cette histoire, mais à dix d’entre eux : Delahaye, Delage, Hotchkiss, Facel Vega, Salmson, Automobiles Gabriel Voisin, Panhard, Hispano Suiza, Bugatti, Talbot. Concepteurs des modèles luxueux qui ont marqué l’apogée de la saga automobile hexagonale, ces dix constructeurs ont porté le savoir-faire français à travers le monde. Une vingtaine de voitures seront présentées. Là encore, tous les détails ne sont pas encore réglés et la liste reste à affiner, mais d’ores et déjà les organisateurs peuvent annoncer la présence d’une vingtaine de modèles légendaires. À commencer par deux voitures appartenant à Robert Panhard : une Panhard de 1892, l’une des plus vieilles Panhard recensées, et une 6GS cabriolet de 1936. Une Facel 3 et une Facel HK2, un cabriolet Talbot T23 Chapron d e 1939 et u ne D C S port de 1936 s ont également annoncés.

Au rayon des certitudes, les organisateurs peuvent d’ores et déjà compter sur deux voitures qui seront exposées sur la place des Lumières, de chaque côté du podium. À droite, une Facel Vega Excellence succèdera à la DS du général De Gaulle, tandis qu’à gauche s’installera une Hispano Suiza J12. « Cette voiture appartient au président du club Modeste Tréhin. Pour fêter ses 90 ans, il partira le 20 septembre de l’Automobile Club, place de la Concorde, pour faire en huit jours un Tour de France au volant de cette Hispano Suiza J12, qui, pour la petite histoire, a tout juste trois ans de moins que lui. »

Extrait du Plateau Association des Clubs de Marque : Panhard de 1892, Panhard 6GS cabriolet de 1936, Facel 3, Facel HK2, cabriolet Talbot T23 de 1939, Talbot DC Sport de 1936…

Un plateau deux roues partagé entre scooters et Moto Guzzi

Pour cette 43ème édition, le plateau consacré aux deux roues sera lui-même bicéphale. Avec un premier espace dédié aux scooters, sur lequel les organisateurs souhaitent réunir quelques modèles particulièrement originaux. Pour l’aider dans sa tâche, Fabrice Follis, en charge de l’organisation du plateau, s’est adossé à de nombreux clubs comme le scooter Club de France de Lyon, Le Club Lambretta, le Club Bernardet, le Rumi Club de France… et le Club Vespa qui fêtera ses 70 ans sur le salon.
Les organisateurs espèrent notamment présenter des scooters venus des pays d’Europe de l’Est, mais aussi un scooter tout à fait unique, fabriqué en Italie et actuellement exposé dans un petit musée à Ancône.

« Nous aurons également des scooters publicitaires, des machines dédiées à la course, d’autres préparées pour le voyage… », confirme-t-il.

Le deuxième plateau deux roues sera dédié à Moto Guzzi, marque italienne mythique, créée en 1921 près du lac de Côme. Présente sur la route mais aussi sur les circuits c’est aujourd’hui la plus vieille marque encore en production. L’essentiel de la collection viendra directement d’Italie, grâce à la relation initiée depuis de longues années par le Club des 3A avec un club italien installé à Turin.

Extraits du plateau scooter : les marques Terrot, Peugeot, Guzzi, Gnome et Rhone, Monet Goyon, Motobécane, Cezeta, Tula, BSA, ISO, BMW seront présentes aves des modèles emblématiques. La marque Vespa présentera plus de 30 modèles dont le MP 5 Paperino, le MP6 Vespa, le 53 U, le 150 GS, 125 N, …, 50 S, V5A, 50 SS, le Primavera 125, le 50 Elestart (V5B2), le Vespa 50 (V5A1) , le 50 Special ( V5B1), le Vespa 90, le Vespa 150 Super, le Vespa 125 GTR…
Extraits du plateau Moto Guzzi : 30 et 40 machines fabriquées entre 1930 et 1960.

Des plateaux partenaires toujours plus riches

Largement agrandi pour l’occasion, le Plateau Utilitaires s’étendra sur 1 000 m² de surface d’exposition. Pour animer ce vaste espace, l’association PTRA (Patrimoine du Transport Routier Ancien) a imaginé une mise en scène proposant la reproduction d’un relais-routier, avec une station-service Elf, mais aussi un resto routier. Bien que tous les véhicules présentés ne soient pas encore définitivement sélectionnés, Aimé Bertrand, en charge de ce plateau, a d’ores et déjà posé quelques options.

De son côté, la Fondation Berliet, qui fête ses 40 ans, ouvrira cette année son livre de souvenirs sur les camions et voitures qui ont fait l’histoire de l’industrie automobile lyonnaise.

Quant aux Youngtimers, qui ont été basculés cette année dans le Hall 6, le plateau sera centré sur les cabriolets. Comme tous les ans, Hubert Vildrac, responsable de la programmation, ira piocher des modèles emblématiques aux quatre coins de la planète.

Informations

Dates & horaires
Vendredi 4 novembre : 9h00 / 21h00 
Samedi 5 novembre : 9h00 / 19h00
Dimanche 6 novembre : 9h00 / 18h00
Lieu Eurexpo (Lyon – Chassieu)

À ne pas manquer Vente aux enchères motos : Samedi 5 novembre à partir de 14h00 

Vente aux enchères autos : Dimanche 6 novembre à partir de 14h00 
Tarifs Adultes : 15€, achat en ligne 14€ jusqu’à l’ouverture du salon Etudiants : 12 € sur présentation de la carte d’étudiant valable pour l’année 2022/2023 Personne en fauteuil : gratuit et billet à 12 € pour un accompagnant Visiteurs ave carte d’invalidité : 12€ Enfants de – de 12 ans : gratuit

Billetterie sur le site internet : Epoqu’auto